« Les Digital Natives » sont davantage vulnérables face aux attaques par phishing que leurs collègues plus âgés
Paris, 13 octobre 2022 – Une nouvelle étude publiée par SoSafe, leader en matière de sensibilisation à la cybersécurité, dément l’hypothèse bien établie selon laquelle les jeunes sont les plus à l’aise avec le numérique, et donc plus à même de reconnaître les attaques par phishing. *
Cette étude démontre aussi que la sensibilisation à la cybersécurité reste très faible. Environ 31% des participants ont cliqué sur au moins un courriel de phishing dans un contexte de simulation ; ce qui signifie qu’une attaque sur trois aurait réussi. **
L’étude révèle également que les objets des courriels basés sur la manipulation émotionnelle, induisant la pression, l’anxiété ou la curiosité, se faisant passer pour les autorités ou ayant un attrait financier, génèrent le plus de clics. **
Les statistiques clefs de cette analyse :
- Les 18-39 ans ont un plus fort taux de probabilité (29%) de cliquer sur un courriel malveillant de type phishing. *
- Les utilisateurs plus âgés (50 ans et plus) sont nettement plus prudents lorsqu’il s’agit d’ouvrir des e-mails, avec un taux de clic moyen de seulement 19%. *
- Les hommes ont tendance à cliquer sur les liens de phishing plus souvent que les femmes : près d’un participant masculin sur quatre (23 %) a ouvert l’un des courriels de phishing de simulation. Chez les participantes, le taux de clics moyen était inférieur à plus de 10%
- Les organisations du secteur public (y compris les organisations d’infrastructures critiques telles que les hôpitaux) semblent être les plus vulnérables aux attaques de phishing avec un taux de clics de 36%. ***
- En revanche, le taux de clic moyen dans le secteur industriel n’est que de 19 %. ***
- 99% des personnes interrogées considèrent que renforcer la prise de conscience, afin que les risques liés à la cybersécurité fassent pleinement partie de la culture de leurs entreprises, sera un aspect important dans l’année à venir. **
Le Dr. Niklas Hellemann, PDG et co-fondateur de SoSafe, a déclaré : « Les cybercriminels déploient aujourd’hui de très nombreuses tactiques psychologiques qui exploitent les émotions humaines comme le stress ou la peur des autorités. Nos données soulignent pourquoi la sensibilisation au large éventail des différentes menaces joue un rôle absolument crucial pour bâtir une culture de la cybersécurité. Même ceux qui pensent avoir une meilleure connaissance de ces risques sont en fait souvent les plus vulnérables. Investir dans des protections technologiques est bien sûr essentiel, mais les entreprises doivent aussi agir dès maintenant pour donner à leurs équipes les moyens de repérer les menaces et de réagir en conséquence. La technologie seule n’est pas suffisante pour protéger les intérêts des sociétés. »
Contactez notre équipe de presse
Laura Hartmann